861.

C’est chez moi une question d’éthique. Je ne parle en mal que des auteurs que je n’ai pas lus.

 

Le fétichisme du sens est tel chez mes contemporains qu’ils ne prennent plus le temps de méditer le velouté des pages que la froideur de leurs mains
froisse.

 

Le contenu m’effleure (fleur vraiment).

5 Replies to “861.”

  1. Drieu dit :

    L’aphorisme collabo a ses horaires: 

    une dénonciation tardive contre remboursement?

  2. placide dit :

    Merci pour le (fleur vraiment)

  3. PhA dit :

    Voilà. Comme ça, dire du mal d’un livre redonne du sens à la vie. C’est tout bénéf, quoi.

  4. PhA dit :

    Dire du mal de la plupart des livres est une nécessité vitale : cela justifie le fait qu’on ne les lira jamais.

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