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Le propre de la rentrée littéraire est de nourrir l’abcès vite asséché de mon ressentiment avide.

 

Quel intérêt ai-je à demeurer en repos dans ma chambre si ce n’est pour y attendre la remise du Goncourt ?

 

– Nous mériterions, jaloux que nous sommes, un bon succès de librairie ! dit le petit éditeur à son équipe réunie.

 

En attendant, faisons la liste des grandes œuvres que nous n’avons pas lues.

 

+ Pourquoi j’écris, d’Orwell.