BLOG

3.

Nous avons tendu notre espace, tissé nos mailles, branché nos fils électriques. Depuis, nous attendons. Que quelque chose advienne, un court-circuit, la manne d’un dieu poli. Nous sommes prêts. Notre maison, lieu ouvert aux propositions, aux surprises, aux connivences justes.

 

Autour, dans la fournaise de l’atelier, les poulies, les leviers, biceps chinois de l’amitié – s’activent.

 

Tout ça pour dire que nous vendons plus d’un livre par jour depuis deux mois.

 

En moyenne.


2.

Le paon doit-il vivre de sa plume, l’éditeur de ses ventes ?

 

Un texte est-il toujours publiable ?

 

Il me semble que l’Internet a répondu en pratique à ces deux questions.

 


1. Naissance

Les doigts dans la prose, structure éditoriale associative, ont le plaisir de lancer leur blog d’informations mondaines et littéraires en direction de leurs lecteurs, déjà nombreux, une bonne centaine, à un peu plus d’un mois de leur naissance dans les marges de l’édition française, au Mans, dans la Sarthe (rillettes et littérature).

La première soirée de lancement de notre premier ouvrage, Marge occupée de Jean-Charles Lévy, a eu lieu mercredi 19 mai 2010, à Angers, patrie de  l’écrivain (d’ailleurs né à Paris), à la Galerie des Deux-Voûtes, en présence d’une quarantaine de personnes animées par un sens impeccable de l’amitié, et souterrainement intriguées par la couverture rose de ce court-circuit littéraire + la promesse tenue d’un Crémant de Loire coulant à flots (en retrouva quelques convives en boule sous la table, mimant le hérisson).

Cette soirée fut le moment d’une rencontre importante, avec Jean-Marc Flapp, animateur de la revue Dissonances, dont l’enthousiasme littéraire fait plaisir à voir, à entendre, à revoir, à réentendre, à nouveau et encore.

 

La prochaine présentation du même ouvrage dans sa couverture rose se tiendra au Mans, autre patrie de l’écrivain (d’ailleurs né à Paris), samedi 29 mai 2010 à 17 heures, à la Librairie L’Herbe entre les dalles, 15 avenue de Rostov-sur-le-Don, à deux pas de la place des Jacobins. Nous y serons pour vous y accueillir.