Librairie

847.

Faute de choix, j’achète des livres de complaisance. Nos goûts étant inconsolables, mon libraire les approuve sans réserve. (Mais le premier qui tourne le dos à l’autre est mort.)

Pour vous faire une idée de la solitude au Mans, imaginez deux lubrairies pleines de luvres.


701.

Nous préparons sur le modèle Michelin un guide des librairies indépendantes (critères non exhaustifs) :

 

– nombre de guides touristiques en vitrine (ou d’albums pour enfants) (ou de livres Actes Sud)

– richesse des destinations

– variété des âges

– disposition des lieux

– propreté des toilettes

– odeur des post-it

– résumé du dernier Pennac

– (qui paraît-il n’est pas si mal)

– conseil au lecteur

– (qui paraît-il n’est pas)

– fraicheur criarde des nouveautés

– perméabilité aux flux du marché

– capacité de résistance à la demande du dernier Pennac

– (qui paraît-il n’est-ce pas)

– réception d’un micro-éditeur égaré

– largeur du rayon poésie

– hauteur du rayon poésie

– poussière dans le rayon poésie

– livres inédits dans les rayons

– pénétration au m2 des éditeurs distributeurs de sodis et sodas

– présence ou non de P.N.A. Handschin

– capacité d’improvisation du libraire à la question pigée : « Le dernier Pennac est-il paraît si pas si mal ? »

 

Nous décernerons étoiles et 36-chandelles. Gnons à profusion.

 

(On rigole.)

 

Mais on commence les visites guidées.

697.

Je suis à Paris pour une série d’exécutions sommaires.

 

(Panique chez les libraires.)