Critique

1145. Coups de bâton

La presse est muette d’admiration. Ce livre la laisse sans voix.

 

(Comment passer de l’auge à l’écuelle ?)

 

Les paradoxes logiques sont des figures de la pulsion de mort.

 

Nous aimerions que nos goûts battent la mesure du monde.

 

(Volée de coups de bâton.)

1129.

L’idée commune exige que l’écrivain soit attentif à son lecteur, qu’il l’accompagne, lui ouvre son livre, lui en facilite l’accès et le conduise à l’ineffable plaisir de lire. Cette masse qui ouvre ses livres et les retourne, y laisse la marque des doigts, c’est le lecteur, le tiers importun qu’il faut encourager à aller plus loin (lui couper les mains, lui casser le nez, lui enfoncer les yeux dans les oreilles). Le lecteur ainsi défoncé aura tout le loisir de devenir libraire, éditeur, auteur, critique.

Et à nouveau lecteur à fusiller dos contre la quatrième de couverture.

 

1127.

La littérature pourrait être cette trajectoire lisse de yo-yo qui monte et toujours redescend.

 

(Voir post présuivant.)

 

Fions-nous à l’unanimité de leurs jugements pour relire Tchévengour de Platonov.

 

Admirez le symbolisme romanesque (et la finesse de la critique). Simon Timbres est facteur.