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L’idée commune exige que l’écrivain soit attentif à son lecteur, qu’il l’accompagne, lui ouvre son livre, lui en facilite l’accès et le conduise à l’ineffable plaisir de lire. Cette masse qui ouvre ses livres et les retourne, y laisse la marque des doigts, c’est le lecteur, le tiers importun qu’il faut encourager à aller plus loin (lui couper les mains, lui casser le nez, lui enfoncer les yeux dans les oreilles). Le lecteur ainsi défoncé aura tout le loisir de devenir libraire, éditeur, auteur, critique.

Et à nouveau lecteur à fusiller dos contre la quatrième de couverture.