793.
Je parviendrai un jour à réduire la littérature à l’essence volatile du point d’exclamation, quitte à y laisser quelques !¡¡ !!
La porte qu’il ouvrit dans le roman ferma la parenthèse de sa vie.
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Je parviendrai un jour à réduire la littérature à l’essence volatile du point d’exclamation, quitte à y laisser quelques !¡¡ !!
La porte qu’il ouvrit dans le roman ferma la parenthèse de sa vie.
Il y a des écritures arrachées et des corps furieux. Il y a des sous-sols lumineux à l’ombre des corps. Il y
a des corps à l’ombre des vies en miroir. Il y a des langues sans livres et des amours en creux. Il y a des éditeurs qui deviennent des libraires et des auteurs sans livre. Il y a des écrivains
et d’autres qui s’échappent. Il y a des personnages qui se prennent pour des écrivains et des écrivains qui traduisent la fiction des marges. Il y a des écrivains qui deviennent des lecteurs qui
deviennent des poètes et des feuilles traversent les pages, mais il n’y a pas de pages, il n’y a plus rien qui tienne que des lettres qui s’écrivent
au dehors.
Au revoir, Swift.
Encore, s’il vous plaît : de vos rythmes furieux, mots goulument frappés au tango du clavier, on n’en a jamais assez.
Merci.
Une lectrice, toujours fidèle.
PS: bien évidemment, cher éditeur, de vos propres mots d’acide jongleur, je ne me lasse pas non plus. Merci, aussi.
claque l’orgie, pulpe la soif, braise le flip,
risque la lumière, baise le lieu, langue la volupté, suce la tare, allume le désespoir, palpe le pire, idylle la secousse, dénude le marbre, fonce le grotesque, éclaire le shoot, chante
l’inlassable poème, folk la diaspora, tangue le bruit, escape la nuit, détruit la marchandise, divague la règle, égorge la prédiction, déborde sur la
voix, tremble jusqu’à briser les os de l’air, gonfle fragile, tant pis pour la page, éclate le vent,
mouvemente l’extase, défonce la mort, et transe l’amour.
La joie
n’obéit
à personne
Port Royal, Adam, en l’occurrence, c’est plutôt Villiers, les yeux poudrés, car, notre
nuit est à l’amour.