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Fut un temps où les intermittences du cœur occupaient toute l’attention des écrivains. Ils rêvent aujourd’hui d’accéder au statut d’intermittent du spectacle et
d’intello précaire.

 

Nous pourrons nous aussi payer les écrivains, et royalement encore, le jour où nous renoncerons enfin à publier leurs livres.

 

Comme s’en amusait le très-retors Caragiale, dont les très-suisses éditions Héros-Limite exhument L’effroyable suicide de la rue de la Fidélité, que je
n’ai pas encore lu : « De deux choses l’une, permettez : ou bien on révise, j’accepte, mais on ne change rien ; ou bien on ne révise pas, j’accepte ! Mais alors on change
par-ci, par-là, dans les points essentiels… 
»