445.
Il prend souvent l’envie au petit éditeur de faire la chèvre, le bouc, le pou, le trou du cul dans le trottoir bitumé du monde, pousser des cris de bête à la
truelle, révulser les taxinomies…. Aaaaarrraaaaaaaaaaaagrrr…. ramoner les spectres de la cheminée, fendre la chemise des yeux avec halètements nocturnes, pierre ponce des ongles, fission
des glands à s’en péter la boîte crânienne, que son esprit déborde et craque en steppes dévorées flammes, il est uhlan, toundra, cosaque, Ukraine, cimeterre, yatagan, bourbier de sang sur
les populations de son âme incendiée jusqu’à la dernière goutte, lèvres béantes sur plaies à la demande… groin des dents dans la matière fumante. Les jours sans – et puis lundi, mardi, mercredi,
jeudi… de chaque semaine suivante.
Un pas, deux pas, du recul.
– Ça va. Les couleurs sont à point. Le tableau est d’ensemble.
Un pas, deux pas, le petit éditeur vire et salue bien bas.
Nos auteurs en vacances nous racontent les provinces françaises.
– Ils ne pouvaient pas pousser plus loin le culte de la personnalité éditoriale, se dit le petit éditeur en bleuissant modestement.