405.

Au lieu d’attendre de la critique monts et merveilles, l’écrivain pourrait avec profit commencer par s’applaudir, c’est toujours ça de pris à la postérité, faire
ensuite de son œuvre un commentaire exégétique d’une pertinence à lui couper le souffle afin, en dernier lieu, au vu du fruit stérile de ses travaux, de décider qu’elle ne vaut guère la peine
qu’il se mette à l’écrire. Il gagnerait ainsi un temps précieux qu’il pourrait employer à applaudir des pans entiers de son œuvre à venir qu’il n’aurait plus, faute de lecteurs, aucune raison
d’écrire.

 

– Ne pensez rien. Je sais ce que vous allez dire.

 

Nous sommes aujourd’hui toute la journée à Rochefort-sur-Loire. Ni demoiselles ni Jacques Demy, mais le marché de la poésie. Et demain.

 

– Je vous promets de belles photos de la superbe bannière de ralliement dessinée pour notre stand par Anne Milet, graphiste et co-lectrice de nos éditions.

 

A standing ovation ! avant le brouhaha autour des drôles de livres roses – et verts – et bleus.

 

Du Jacques Demy sur toute la ligne éditoriale.

 

Ça vous changera d’Emil Cioran (nom d’un désespéré au choix).

La vie est courte et la mort vous attend.

3 Replies to “405.”

  1. Aline Nicolas dit :

    M’est avis que vous allez en voir de toutes les couleurs ?

  2. Aline Nicolas dit :

    Parce qu’il y a sur Lapointe [je corrige]. Et souhaite à toute l’équipe des Doigts dans la prose, de beaux échanges sous la bannière.

  3. Aline Nicolas dit :

    Glisse sous la table. Amazing ! I stand. Parce qu’il y Lapointe : « Mon voisin, M. Sanchez, a une chambre nue et rose. […] J’en ai une. Elle a même un dossier. » Extrait de Chambre
    meublée.

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