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David Marsac mettait au point une pastille littéraire qui allait révolutionner le principe même de la lecture. Les œuvres de la littérature universelle se liraient
désormais en quelques suçotements. Une pastille sous la langue et pop, avalés Don Quichotte, Le lys dans la vallée, Anna Karénine,
Ulysse !
Désespérée par l’abandon de Chotte Dedalus, Anna Bovaryne se jette sous les roues d’un moulin à vent russe. Félix Vronsky inconsolable erre dans les steppes
normandes de Dublonville.
– L’espréienc esse vaimen konvainçante mé néssissité quèque règraaj, se dit le petit éditeur en recrachant la première série.