232.

L’œuvre de Kafka, qui laissa son père se coucher sur lui, aurait-elle pris un autre cours s’il avait connu le divan de Freud, au lieu d’aller mourir à la périphérie
de Vienne ?


Il m’arrive, dans le miroir, de songer à la tête réjouie de Grégoire Samsa au sortir de chez son psychanalyste.


Puis de relire L’anamorphose.


Rabelais, Cervantès, Shakespeare ont fait entrer la littérature dans la vie ; Dostoïevski, Proust, Kafka, la vie dans la littérature. Et vice-versa.


– Comme deux gants repliés l’un dans l’autre, chantait David Marsac, bras écartés sur l’arête du trottoir.

 

[Exit Freud.]