1195.

Je n’ai plus guère le temps de lire, je m’en rends compte, à l’unisson de mes contemporains sur cette question, je délaisse la lecture, ses contenus, ses histoires à n’en plus finir, mais contrairement à mes contemporains, je continue à acheter en forcené des piles de livres, kilo après kilo, sac contre sac, à les accumuler dans les couloirs de ma maison, je les empile, je les amasse, les tasse, près des lits, sur les tables, ils sont à mon chevet, jamais la production de l’industrie du livre n’a eu d’adepte plus efficace que moi. Achetons des livres, inutile de les lire : maintenons à flots la vie culturelle de notre pays.

 

2 Replies to “1195.”

  1. Laurent dit :

    Hélas, moi aussi (qui essaie pourtant de lire à bon rythme), j’accumule les réserves qui, peu à peu, envahissent mon logement. J’apprends par vous que je suis un patriote de l’industrie
    éditoriale française… Blague à part, je devrais ouvrir une bibliothèque !

    Sinon, je vous remercie pour le lien sur votre site (ça fait un moment que je l’ai vu, mais je n’avais pas encore pris le temps de vous écrire). Bravo pour votre maison – et pour ces Sonnets de
    Brodsky que j’ai prévu de lire (mais la concurrence pour eux est rude !)

    Bien à vous

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