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Des nouvelles de nos Éditions.
Depuis sa parution en avril 2010, nous avons vendu une centaine d’exemplaires de Marge occupée de Jean-Charles Lévy, la moitié par le biais de nos
courageux partenaires (« Mes baisers en pluie sur vos rayons, chers libraires »).
Balzac revient de Kol Osher, sous presse, paraîtra le 2 novembre 2010 et bénéficiera d’un lancement particulier en direction des balzaciens et des cantines
scolaires (Gloire à vous, frères de papier, Ô Universitaires – et hou à toi, Éditrice bordelaise, voir post 107).
De Christophe Esnault, revuiste chevronné, écrivain polydactyle, nous préparons l’édition du premier livre, Isabelle, à m’en disloquer, poème amoureux
marqué par une littérature des extrêmes contemporains et la douceur de tous les temps (lyrisme et kick boxing), à paraître en avril 2011.
Nous recevons de plus en plus de manuscrits, deux par mois, que nous lisons selon un protocole précis, à consulter sur notre site, nous permettant d’assumer notre
fonction de découvreur sans grand souci de rentabilité puisque nous sommes riches d’un enthousiasme sans limite et d’une équipe de lecteurs volants et bénévolents. Par contre, notre budget est
limité – pas d’accointances à Bercy.
Nous aimerions cependant publier pour quatrième ouvrage un essai vif et nerveux, un livre de chroniques, un pamphlet prophétique, une philippique douce et cinglante
sur nos déboires contemporains avec la vie. Nous attendons vos manuscrits.
Nous sommes ravis de constater la qualité des nombreux textes qui nous parviennent. Faute de pouvoir racheter Gallimard et Minuit afin de publier les excellents
ouvrages qu’ils refusent, nous choisissons selon nos goûts les plus vifs en invitant les écrivains en quête d’éditeur à persévérer contre la hiérarchie éditoriale et les sbires musclés
de l’esprit comptable dominant aujourd’hui (et propre à tous les temps). Le Net et les réseaux qui s’y organisent forment un espace de circulation efficace des livres et des informations. D’un
site à l’autre, d’un blog à l’autre, les liens (joli mot) sont des outils à cultiver, précieux dès lors qu’ils témoignent d’affinités réelles.
Contrairement au refrain, l’écrivain ou l’écrivaine inédit (e) a de multiples possibilités d’être publié(e) en version print à la condition qu’il et elle
renoncent à vouloir être lu (e) ou (lus) par tous. Le monde (de l’édition) n’a rien d’une maman généreuse et débordante d’amour. Ô Écrivain !
Et puis, qui aimerait un livre qui plairait à tout le monde à part David Marsac ?
Outre les amis proches et quelques familiers, le blog du multipolaire éditeur commence à attirer de nombreux visiteurs – et quelques écrivains nonymes – confrères,
faisons cercle, agora, académie, portique pour nous balancer (Salut à Toi, Monsieur Le Comte ! Tous mes vœux, ami Flapp !) – auxquels s’ajoute la troupe de quelques anonymes
parfaitement identifiés par nos services informatiques + les accointances d’usage à l’Élysée.
Pourvu d’un catalogue digne enfin de notre ambition, nous avançons maintenant sur le chemin de la vie en sautillant gaiement, sur un pied, sur les deux, sur les
mains – flip avant, flip arrière, hip hop sur les petites routes, tout en suivant les pointillés.
David Marsac, l’écolier.