1157.

Fait surprenant, le dolorisme des poètes français reste hermétique aux hi-han de l’âme.

 

Au lieu de remettre en cause le texte, suis-le en juif à peots. Têtu et mords dedans.

5 Replies to “1157.”

  1. Anastasia dit :

     

    Lettre d’amour à Joseph Brodsky dans les traductions librement
    traversées de Claude Ernoult et d’André Markowicz


    (en cours d’écriture)


     Nous de l’ivresse, ruque et cheyante, ta seule
    inclination, Mary, tu t’en es foutue. Eclat aux multitudes, muse des forêts, pouchkine matière, joie grande ouverte, pluie de jouvence, dehors ton doux visage si ça veut dire encore quelque
    chose. Et toi c’était du miel ? Avons zulté les roses de qui s’y abandonne par-delà les barreaux, à l’instant seul qui peut en toi prétendre, chantable d’un vrai corps de femme si bouillant
    que l’art. Mais quel bon vent Brodsky ! On part ! Tu t’imagines ! 
    Et
    même si c’était courir entre le jour la gueule d’un cygne entre les pierres. J’ai vu marcher l’enfance à l’échafaud que tout peut égayer. Et le pourpre et le monde voyant perdre la route par ceux
    qu’on décapite. La langue en plein brouillard je m’y abandonnais. Franchie comme un couteau de toute sorte visible où se serait glissée superbe. Vivant avec toi de chaque œuvre ou presque
    d’amour, je reprends souffle, tu auras mieux, qu’importe, mais qui eut dit que tu renaîtrais jardin, et j’en eu plein la bouche si on veut l’entendre, oui, la beauté, on va bientôt
    l’extraire

     

  2. Anastasia dit :

     

    ragée, ruque et cheyante, ta seule inclination, Mary, tu t’en es foutue. Multitude aux forêts, éclat,
    muse, pouchkine matière, joie grande ouverte, moujik ton doux visage, pluie de jouvence, dehors si ça veut dire encore quelque chose. Et toi c’était du miel ? Avons zulté les roses de qui
    s’y abandonne, de cet instant qui peut en toi prétendre, chantable d’un vrai corps de femme si bouillant que l’art aura de vivre. Mais quel bon vent Brodsky ! 
    Et même si c’était courir entre le jour la gueule d’un cygne sur les pierres que tout peut
    égayer. J’ai vu marcher l’enfance à l’échafaud, et le pourpre et le monde voyant perdre la route par ceux qu’on décapite. La langue en plein brouillard je m’y abandonnais. Franchie comme un
    couteau de toutes sortes visible. Vivant avec toi de chaque œuvre ou presque d’amour. Je reprends souffle, tu auras mieux, qu’importe, mais qui eut dit que tu renaîtrais jardin ? Et j’en eu
    plein la bouche si on veut l’entendre, la beauté, on va bientôt l’extraire

  3. Anastasia dit :

    fauve, ruque et cheyante, ragée, pouckine matière, pluie de jouvence, dehors si ça veut dire encore
    quelque chose en cet instant qui peut en toi prétendre avons zulté les roses de qui s’y abandonne, chantable d’un vrai corps de femme
    aussi bouillant que l’art aura de vivre,mais quel bon vent Brodsky, et même si c’était courir entre le jour la gueule d’un cygne entre les pierres que tout
    peut égayer, et le pourpre et le mauve, tardif aux yeux du monde, v
    oyant perdre la route tirer la langue en plein brouillard par ceux qu’on décapite je m’y
    abandonnais de toutes sortes visible,
    vivant avec toi de chaque œuvre
    ou presque d’amour,
    mais qui eut dit que tu renaîtrais jardin, et j’en
    eu plein la bouche si on veut l’entendre

  4. Anastasia dit :

    « Voyant perdre la route je m’y abandonnais, tirant la langue en plein
    brouillard par ceux qu’on décapite
    .De
    chance JOHNSON !

    Vivant avec toi de chaque œuvre ou presque d’amour
    ACCROCHEE
    A LA PEAU DE TOUTES SORTES OU  CET INSTANT QUI PEUT EN TOI PRETENDRE. MAIS QUEL BON VENT BRODSKY ! ON PART ! TU T IMAGINES ! ET J’EN EU PLEIN LA BOUCHE ! ET TOUT DU LONG CA PEUT
    DUR
    ER SI ON VEUT
    ENTENDRE
    la gueule d’un cygne entre

     les pierres RIEN A FOUTRE PLUIE DE JOUVENCE ruque et cheyante, joie grande ouverte, feu d’ossatures, ta seule inclination Mary, j’ai retrouvé mon
    souffle, tu auras
    mieux, qu’importe. »

     

     

    BS J JOHSON BRODSKY

  5. Anastasia dit :

    Lettre d’amour

    à Joseph Brodsky

     

    Improvisation sur Vingt sonnets à Mary Stuart

    dans les traductions traversées

    de Claude Ernoult et d’André Markowicz

    (en cours d’écriture)

     

    « Voyant perdre la route je m’y abandonnais tirant la langue en plein brouillard par ceux qu’on décapite,
    vivant avec toi de chaque œuvre ou presque d’amour, mais disparaître je fus songeur.

    Je vis marcher l’enfance à l’échafaud, la gueule d’un cygne entre les pierres, joie grande ouverte, feu
    d’ossatures, ta seule inclination Mary, j’ai retrouvé mon souffle, tu auras mieux, qu’importe. »

     

     

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