1085.
Les livres sont donnés en modèle – d’amour, de probité, de souffrance, de vie… Parfois d’écriture.
La première page du Monde des Bulbes de ce jour d’hui m’invite à suivre « l’ardente Samantha dans sa danse nuptiale ». Je ne sais pas qui est
Nils C. Ahl, nouveau Panégyotis du journalisme, mais les mouvements qui animent sa plume se lisent comme deux gouttes d’eau au bout du slip.
Je me demande si un article de cette nature nourrit les ventes ou les lamine. Une érection dans l’assistance ?
J’attends avec impatience le 13/13/1313.
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La lumière (…) d’une insondable obscurité (…) où l’on risque (…) tumultes
D’excès
de jouissances
et de révolution
« Ecrire beaucoup ne sert à rien s’il n’y a rien à dire. »
La terre sèche du jansénisme est l’aveu central du capitalisme, le chiffre avant la gitane, et la servitude jusque dans l’aorte.
Quelques libertés supplémentaires ?
Toi qui dors ou qui baises ou qui pleures ou vomis ou lis ou ronfles ou cajoles ou rentres ou chies ou écumes la beauté des nuits ou comptes la caisse ou pisses ta bière ou violes une femme ou
chantes sans savoir quoi ou sors ton chien ou pètes parmi les vivants ou découpes la volaille ou surveilles le voyant ou piques un phare ou quittes ton âme ou meurs plus simple qu’une branche ou
roules ou branles ou vois les images ou lave-toi ou rhabille-toi ou insères ta carte ou lèves ta peau ou danses, moi qui t’écris, je fais tout ça.
nous¨
.au
dé
L’heure est un
gage
d’inservitude.
Prendre des châtaignes dans le coude
Entre deux suspensions
Fera bien un vœu
d’escabeau
Chevaux
en liberté
de présages
AVIS AUX ADHESIFS
QUE LES UNIFORMES ET AUTRES LANGUES DE
PENITENCE AILLENT SE FAIRE BOMBER LEUR SERVITUDE
AU TARTRE DES LETTRES
Maintenant je te le dis, tu dois écrire sur mon dos, contre moi, je te véhiculerai avant que tu comprennes qu’on
achève toujours sa monture, que ça se mange.
Ne crois pas
une seconde que mes effets de police sont une fantaisie. Je cherche à voir !
Si seulement tu savais où je repars, la littérature se vendrait…
N’attendez pas de moi une
fidélité dominicale au rendez-vous des sœurs, je me promenais là, je n’y ai pas mes aises, le rond de serviette au cul, je ne faisais que passer, pas pour moi ! La terrasse où l’heure
trisse, vous rêvez ! ou alors double express ! JE vous suis quand ça me chante !
de vous guetter
Je n’écris pas je
danse !
au bal des
pompiers.
Je
vous avais écrit beaucoup au verso d’un mauvais mot, avais léché le trait de colle, scellé l’enveloppe, je vous avais trouvée, oui, il y a si peu. Je vous ai vue comme je ne me vois pas, sauf un
effort, tout particulier, se voir a un prix, j’avais deux mots à vous écrire, dont le mauvais. Vous atteindre a failli, en explosion de sens, vous poussiez la porte de verre, celle où l’on se
voit, vous vous y êtes regardée, je vous ai vue moi dedans, mais pas vous. Ecrire beaucoup ne sert à rien s’il n’y a rien à dire. Je vous ai vue passer.
Tu tentes le chien au mauvais trou.
Il a pâté,
la bête est plus encore elle-même replète que fornicante.
Tu entres en noces un os entre les dents
Tu bolchevises tu sens le rance
Cure-dent anatomique, n’y va pas
Le chien a pâté
Je
tenais par tes yeux au bout de leurs lignes pour mieux les relier. A
l’exil d’une trilogie aux longues cordes nuptiales, aux voiles des armes les plus ardentes.
D’abord cette nuit qui n’est pas le récit
mais son indéchiffrable différence où les jouissances exultaient de l’aimer
« là où les
signes perdent leurs sens » nous
en concevions la beauté.
Je tenais par tes yeux au bout de leurs lignes pour mieux les relier.
Swift, je me suis plantée de mots, autant vous le dire, je préfère nos liaisons brutes, si je ne suis pas sous tension, ça baille les chaussons et le texte déchante. Les masses, les masses
! Et les lieux communs c’est projectif ? A cet été ! Anastasia
« là où les signes perdent
leurs*sens »
nous ne voyons plus le monde,
nous en concevons la beauté
*Baudrillard
D’abord cette suite qui
n’est pas le
récit mais son
indéchiffrable différence où les jouissances des terres qui s’effondrent exultaient de l’aimer
A l’exil
d’une trilogie aux longues cordes nuptiales,
aux voiles des armes les plus ardentes.