1024.

14 Replies to “1024.”

  1. Anastasia dit :

    Nous, les enfants de Treblinka, 

  2. lg dit :

    Je commence à croire que le grand écart ne tient que le temps d’un numéro d’épate. C’est moins une question d’entrejambe (la chair est robuste, crois-m’en)  que cette histoire le talon
    gauche se souvenant du droit en parfaite xénophobie.

     

    je serre encore les dents

    donc

  3. SWFTSPETC dit :

    Plus exacte encore

  4. Anastasia dit :

    Tu ne connais rien aux femmes, rien à l’amour, encore moins le grand vent, tu n’as aucune force si ce n’est de te conformer à ta
    surdité, ni ne vois, pas plus que tu n’inventes ou ne ressens ou pourrait comprendre ce qu’il se passe quand je danse. Tu bas la mesure comme le refus. Je suis plus vivante que toi, j’écris mon
    roman.

  5. SP dit :


    « Tu nais désir et non atome. »

     

    Saint-Prose

  6. Loin loin dit :

    à 1025…

     

    dans ma fuite 

  7. Léger léger dit :

    La
    distense nous irise 

  8. SWFT dit :

    Paramètres de la situation:

    En
    un rien de salive j’ai gagné une peau neuve, un foutre grand siècle, un sexe patrimoine à la patinoire des mots, du flan avant tout, mais on tend ses fumerolles en sémaphores d’arpette, on cache
    les coulures et c’est le vent bordel, le vent qui te parle à toi, fend ta gueule minoise, tu truques les dés, tu sais qu’on dit « piper » mais c’est déjà trop tard pour toi, tu es parti
    te faire foutre bon pied à la flaque. C’est si bon de singer l’impétrant, la nouille, le récipiendaire de tarte à la gueule, un baiser dévoyé, c’est quoi sinon, on va où ? On prend le
    47 ? On change ? On ressort les vieux plans, la Mutu ? Changement d’odeur, revenir de bord ? Fallait bien changer ?

     Alors
    quoi ! Les mots se paient tant ta défonce de rocking chair ? On s’enfile le tricot ?
    Tiens si on faisait des
    anges !
    Tout ce
    que noircit saigne, ça n’a pas de nom hors la mutilation. Pöurquoi revenir ?

     

    Regarde ! Même les
    umlaut  se font des couilles sur nos têtes !

  9. Anastasia dit :

    Mon très cher Swift,

     

    Je vous parlais hier encore de cette lettre d’amour que m’a écrite Villiers de l’Isle Adam, je dis lettre, mais
    nous pourrions tout aussi bien la considérer comme une nouvelle littéraire si la littérature à quelque chose à voir avec l’amour, car elle court sur plus de quarante pages, j’espère que nous ne
    manquerons pas de papier. J’insiste sur la nécessité de la publier tel quel sans rien omettre du caractère sulfureux qu’elle recèle. Nous aurons à faire face et de travers à toutes sortes de
    critiques et de rumeurs qui pourraient venir contrarier ce projet si d’aucuns s’amusaient à la qualifier de faux. Croyez-bien que je n’ai ni le talent ni l’ambition de devenir un faussaire et
    vous me connaissez maintenant suffisament pour ne pas avoir à douter de ma sincerité. Peut-être serez-vous étonné d’apprendre que Villiers m’ait livré ses plus folles clartés. La lettre est
    d’amour Swift, elle me bat le cœur de toutes grâces. C’est selon moi le plus beau texte qu’il ait jamais écrit. Peut-être parce qu’il s’adonne pour la première fois et véritablement à sa vocation
    de poète. Et toujours ce style inimitable qu’il a d’étirer et de rythmer les intensités, des plus vifs tremblés aux impressibles nuances.

    Je vous envoie cette lettre dès mon roman terminé.

     

    Je vous embrasse très fort.

    Anastasia qui vous aime

  10. Anastasia dit :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Tu renaîtras désir et nous diras ton autre nom. »

    Saint-John Perse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  11. Anastasia dit :

    – Tu enfiles ton missel flotte et vapeur dans une cruche de mouches ravigotées, tu rentres chez ta mère pisser une bière le scolopendre dans saint John une fois
    dans cette vie qui te tient lieu de misère, Joyce dans l’abribus de tes oreilles pigeons morts la tête en arrière incapable de distinguer la phrase d’un amour ou je te dessale la mâchoire d’une
    giclée de ronces et de putes à te broyer les entournures définitives, à te décoller les laves dans ma rutilante, à te flamber les utopies bon teint mauvais jour jusqu’à ce que tu sentes claquer
    la fente de ton cerveau crevard jusqu’au crepuscule. Suis-je claire ?

  12. A dit :

    La tempête d’être seule s’est saoulée à l’eau plate.

    Swift mouillé fait l’eau, sans versa.

  13. Anastasia dit :

    (…) démarrer à l’acide (…) du sang le plus lourd (…) des eaux hâtives (…) s’envelopper à l’os de l’orage de Newton des Bédouines (…) gagner
    le large de la joie (…) s’approcher du rose et du noir des premières portes (…) quelles portes et sur quel crépuscule (…) le désordre poursuit ses battements (…) comme une eau surgie de terre (…)
    tumultueuse jusqu’aux bords (…) le ciel ouvert

     

     

     

  14. . dit :

    Je ne savais pas l’araignée si japonisante.

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