1003.

Peu à peu les lecteurs revenaient des vacances les yeux pleins de valises et les poches pleines de sable, la bouche béant déjà sur la table du libraire.

Les lecteurs d’aujourd’hui, retombés en enfance, attendent des premières pages de La Recherche le baiser d’une mère qui traîne dans le couloir ou s’attarde au jardin, vouant le livre et la littérature au temps perdu d’avance. L’expérience du monde envahit tout à l’exception du monde.

Il me semble pourtant, que dans le livre de Kol Osher, Balzac revient ouvrir largement sa braguette dans l’œil du lecteur. – Prends ça !

(Don’t brag!)