1328. Abus de poésie contemporaine

L’abus de poésie contemporaine entraîne des ruptures synaptiques graves. J’en ai fait l’expérience. La lecture de textes accessibles à tout esprit formé par l’école de la république, rationnelle et socialiste, Pascal, Descartes, Lévi-Strauss, Bouveresse, m’est devenue extrêmement pénible. Les connexions ne se font plus. Le texte devient une abstraction graphique sans relation commune à l’ordre du langage. Les lignes sautent, les sens divergent, le lexique se désarticule, les blancs envahissent la page. Le lecteur bascule cul par dessus la rambarde de livres inintelligibles.

Puis se retrouve d’aplomb.