1258.

La postérité fera le tri, romans, poèmes, drames inutiles, mais qu’allons-nous faire de cette montagne de déchets ?

Passé un certain degré de précision, on devient moins sourcilleux à l’égard du langage, plus attentif à ses à-côtés. Il y a des gens que ça excite, de distinguer entre orgueil et vanité, jadis et naguère, voici et voilà, mesurant l’âne à son garrot. Pourquoi pas. Le monde manque de lexicographes et nous sommes tous des philologues allemands, des poux dans l’âme, quatre pieds et deux sabots.