987.

N’en doutons plus. Le goût pour les romans que mes contemporains développent en dépit de la médiocrité du genre est le commencement d’une addiction nouvelle.

 

LE ROMAN TUE ET RÉDUIT LA FERTILITÉ

 

Je me demande si la porte que ce personnage ouvre et ferme n’est pas une tentative désespérée pour faire entrer un peu d’air frais dans la suite étouffante des
péripéties de
ce roman contemporain (faire son ménage, changer de vie, composter son billet).

 

De là à penser que l’héroïne à sa fenêtre meurt d’asphyxie dans les romans d’hier, il n’y a qu’un rebord que je m’empresse d’enjamber.

 

Trois poèmes denses et vifs auraient pourtant suffi à vous épargner la bedaine relâchée des lecteurs de roman.

 

 

 

(Tout vrai lecteur l’est de poésie. Les autres gobent des autobronzants.)

 

2 Replies to “987.”

  1. JeMeMoi dit :

    chacun son tour. Rappelez-vous Russel Banks (où vous n’aviez pas tort avec votre bic rouge, cela dit, et moi non plus)

  2. JeMeMoi dit :

    Cher M. Marsac, désolé, là, mais vous avez tout faux. Choisissez mieux vos romans, et le problème sera réglé. Lisez Moby Dick en anglais, par exemple, même si c’est long. Bien à vous, JPG

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