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Pour rendre efficace la critique auprès du grand public que le critique prétend sauver des livres factices et inutiles, il faudrait que les critiques factices et
inutiles, que lit le grand public, en disent eux-mêmes le plus grand mal. Faute de quoi, on s’excite dans les périphéries déjà acquises à la littérature sans rien changer sur les podiums de la
rentrée.

 

À croire – poussant un peu – que l’excitation est le motif réel de ces guerres quasi intestinales.

 

Quel lectorat Pierre Jourde a-t-il touché ? Le Combattant Majeur est-il moins omnipotent ?

 

L’écrit ne change rien ni personne à grande échelle, sauf exception rare : « J’accuse », et encore – voir quarante ans plus tard.

 

Cela dit : quels rires ! mais les paires de claques sont elles aussi factices.